Archives de Catégorie: Nouveautés

Le salut de l’arrière-pays maintenant disponible pour compléter vos achats de Noël !

Nous vous offrons cette semaine un extrait herculéen du recueil de textes sous la direction de Normand Renaud, Le salut de l’arrière-pays.

« Jeune homme, Wilfrid Paiement remportait déjà des championnats de tir au poignet. C’est un plaisir qu’il s’est offert jusque dans l’âge d’or. En 1979, à 69 ans, il a gagné huit matchs d’affilée à Toronto contre des adversaires de partout au monde. Le huitième était un Allemand super poids lourd. Ils sont restés barrés presque quatre minutes, sans que rien ne bouge, puis tranquillement, Wilfrid… a senti… son adversaire… ramollir. »

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À temps pour le temps des Fêtes !

Avec les flocons qui tombent du ciel, des nouveaux livres prennent vie chez Prise de parole ! En ce temps des Fêtes, suivre un régime et éliminer les PPP[i] de votre alimentation ne veut surtout pas dire se débarrasser des Pièces, Poètes et Poésie, c’est pourquoi nous vous suggérons d’ajouter nos deux nouveautés à votre bibliothèque!

Se taire, une pièce de Louis Patrick Leroux, est traversée par le souffle du silence, un silence provocateur qui ne peut que laisser soupçonner des vérités qu’on ne saurait entendre.

À son retour à son village natal après seize ans d’exil, Alexandra y est accueillie par une sororité de femmes qui pratiquent en sa mémoire un culte du silence. C’est qu’à l’époque, comme la mythique Cassandre, Alexandra avait le don de la prophétie troublante et la malédiction d’être toujours ignorée. Pourquoi ressurgit-elle dans le village aujourd’hui, épuisée et muette?

Se taire réussit le tour de force d’ériger en son centre le thème du silence, qui est incarné puissamment vu l’abondance de personnages muets en scène. La pièce fascine par le mystère des vérités inaccessibles à la parole. On appréciera aussi peut-être l’ironie d’une prédicatrice plutôt verbomotrice qui prêche le silence. Mais, devant Alexandra, on ne peut que parler trop.

Côté poésie, Mon temps d’éternité II de Sylvie Maria Filion, est le recueil qui fait suite au recueil précédent publié en 2008 qui porte le même titre et qui a remporté le prix littéraire du journal le Droit.

« J’ai la maladie du rêve », écrit Sylvie Maria Filion. Or, ses délires débridés qui peuvent sembler n’être qu’égarement de l’esprit cernent en fait le contraire : l’absolue inaliénabilité de la conscience. Et le lecteur se fera un aveu terrible : ce désarroi a un côté divertissant! Des réflexions sur l’amitié, la poésie, la beauté, l’estime, la maladie, la mort, l’éternité s’expriment à même une puissante fabulation qui leur insuffle une dimension cosmique.

Face à ces effarements, l’écriture est une défense salutaire, bien qu’incertaine, contre le désespoir qui loge au profond de l’intimité, là où l’on craindrait que rien ne puisse le contrer.

Parce que nous croyons
Que, à chaque fois que nous déposons notre plume sur le papier
Elle se transformera en visage
Ou en main
Ou en quelque chose de vivant
En fait
Elle nous tue doucement
Lentement
Mais, c’est une joie de la côtoyer
De marcher sur le lac avec elle

La franchise de l’aveu du trouble de l’esprit fait ressentir la puissance de l’écriture qui arrive à la contenir. Assumée sinon dépassée, la folie livre une sagesse – la sagesse de la folie.

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[i] Régime qui vise à limiter la consommation de pain, pâtes et patates.

Vient de paraître : Un souffle venu de loin d’Estelle Beauchamp

Un souffle venu de loin d’Estelle Beauchamp

Sudbury, le 14 septembre 2010 – Les Éditions Prise de parole annoncent la parution du roman Un souffle venu de loin, d’Estelle Beauchamp.

Au centre de l’œuvre est une femme à la personnalité et au parcours captivants. À son arrière-plan est un tragique épisode de la Deuxième Guerre mondiale qu’on s’étonnera de ne pas mieux connaître.

En 1940, la guerre amène au Canada des enfants réfugiés. Mirka est ainsi accueillie, comme un petit oiseau farouche, par la famille Dumouchel. Marion a huit ans, Mirka en a sept. Arriveront-elles à s’apprivoiser mutuellement ?

Ainsi débute l’histoire fascinante d’une femme rétive et impétueuse qui, en composant avec son passé troublant, sa famille adoptive puis celle qu’elle fondera, avec ses aspirations et son tempérament, traversera au Canada les décennies de l’après-guerre à la fin du siècle.

Mirka mettra toute une vie à découvrir, à assumer et enfin à partager les secrets douloureux de ses origines. Mais ce passé perdu et retrouvé ne sera plus oublié. Ultimement, Mirka léguera à sa fille une mémoire et le devoir de la préserver.

Ce roman promet le plaisir de lecture que recherchent les amateurs de sagas familiales, sans le foisonnement de l’intrigue que l’on associe à ce genre. Il évoque un milieu humain fascinant et peu connu, celui des Tsiganes dans l’Europe des années 30 et 40, leurs relations difficiles avec la société qui les entoure et les persécutions dont ils furent victimes. En suivant le grand arc d’une vie, il fait vibrer une forte personnalité accablée, mais aussi animée, par ses antécédents personnels et culturels.

Extrait

Je me demande quel mystère est le plus cruel : ne pas savoir ce qu’elle a fait, pensé, senti pendant ces trois années, ou ignorer à quel point les horreurs du camp — dont le récit hélas trop précis des rares survivants hante mes cauchemars — l’affectaient, érodaient tout espoir. Je concède que la vie auprès de Franz sans ses enfants devait lui être insupportable. Fallait-il pour autant tourner le dos à son passé de Gadji sédentaire pour suivre une vieille illusion d’amour? Oh maman, pourquoi nous as-tu abandonnés?

Estelle Beauchamp signe ici son quatrième roman. Ses trois romans précédents, tous publiés chez Prise de parole, ont été bien accueillis par le public et la critique. Avec Les enfants de l’été, elle a remporté en 2004 le prix Émile-Ollivier ainsi qu’une place de finaliste du prix de la Ville d’Ottawa et du prix des lecteurs de Radio-Canada.

roman l 211 pages
Livre papier
: ISBN 978-2-89423-249-1 l prix : 21,95 $
Livre numérique :
ISBN 978-2-89423-364-1 l prix : 16,95 $
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Vient de paraître : Le coeur de la tempête d’Herménégilde Chiasson et Louis-Dominique Lavigne

Sudbury, le 13 mai 2010 – Les éditions Prise de parole annoncent la parution de la pièce de théâtre Le cœur de la tempête d’Herménégilde Chiasson et Louis-Dominique Lavigne.

Conçue pour un public adolescent, Le cœur de la tempête traite du conflit des générations selon une perspective inattendue : non celle des jeunes, mais des parents. Dans un va-et-vient entre le présent et le passé, deux comédiens incarnent des rôles multiples qui donnent voix à trois générations. Souvenirs de jeunesse indomptée et jugements parentaux d’aujourd’hui cohabitent inconfortablement en des personnages qui sont à l’heure du bilan.

Un couple, Christiane et Michel, décide de mettre fin à son union comme il en avait été convenu dans un contrat étrange signé 25 ans plus tôt, en 1975. La veille du jour fatidique, le 31 décembre 1999, ils s’affairent au partage des biens et à l’évocation des souvenirs, mais aussi à la discussion des choix de vie particuliers de leurs deux enfants. En cette veille du jour de l’An, il faudra leur annoncer leur rupture.

Tandis qu’une tempête de neige fait rage dehors, les émotions tourbillonnent en dedans. Le dialogue entre les trois générations se développe avec finesse et humour, d’autant plus que le conflit des générations se campe parfois en une seule et même personne. Des personnalités vives se heurtent et s’écorchent, mais c’est pour enfin mieux se reconnaître et s’accepter.

Le cœur de la tempête a été créé à l’automne de 2001 par le Théâtre de Quartier et le Théâtre l’Escaouette. La pièce a connu une importante tournée dans les écoles secondaires du Nouveau-Brunswick et ailleurs au pays. « C’est sans doute la qualité de l’écriture que l’on garde en mémoire : dialogues ciselés, précis, vivants, tout au service des personnages », a dit le critique David Lonergan dans L’Accent acadien.

Les auteurs

Artiste visuel, dramaturge, poète et cinéaste, Herménégilde Chiasson a publié de nombreux recueils, dont Béatitudes (prix Champlain, 2008) et Conversations (prix du Gouverneur général, 1999). Son œuvre prolifique s’inscrit dans l’affirmation d’une Acadie moderne et contemporaine.

Dramaturge, scénariste, metteur en scène, comédien et animateur, Louis-Dominique Lavigne signe plus de 40 textes de théâtre, dont Les petits orteils, qui a obtenu le prix du Gouverneur général en 1992. Il est codirecteur artistique du Théâtre de Quartier depuis plus de trente ans.

théâtre • 104 pages • 13,95 $ • ISBN 978-2-89423-240-8

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Vient de paraître : Hé ! suivi de Icônes de Daniel Dugas

Sudbury, le 13 mai 2010 – Les éditions Prise de parole annoncent la parution de Hé ! suivi de Icônes, un recueil de poésie de Daniel Dugas.

Dans ce recueil, son sixième, Daniel Dugas pratique un art poétique tonifiant. Discrètement revendicateurs, ces poèmes campent à la frontière entre le monde tel qu’il est et tel qu’on le voudrait. Ils opèrent l’intime alliage du désir et la difficulté d’être. Ils donnent voix à des aspirations qui sont l’assise d’une dignité personnelle, sur un ton et un rythme où l’on ressent la vivacité d’une performance scénique.

Les interjections sont une des manifestations de l’énergie qui émane de ce recueil. Dès le titre – Hé! – elles ponctuent chaque page de la première partie du recueil, chaque poème étant marqué par une exclamation qui le porte. C’est comme si ces mots presque vides de sens autre que l’émotion pure –Aïe!, Eh!, Oh!, Ouf!, Vlan!, Zut!, et bien sûr, Merde! – étaient la matrice de la parole, les pointes audibles de l’indicible.

Pour sa part, la section Icônes se déploie sous l’étonnante égide de personnages publicitaires : l’homme de Glad, Monsieur Net, le géant Vert, le colonel Sanders et d’autres y passent. Or, ces poèmes donnent à ces personnages platement artificiels une densité insoupçonnée, opérant ainsi une curieuse connivence entre le trop peu et le trop-plein de sens.

Extrait de l’œuvre

j’ai les restes du sentiment d’avoir accompli

le minimum du potentiel

le maximum du réel

l’extremum de l’extrême bonheur

de l’extrême désastre

j’ai les restes de l’émerveillement — olé !

sans limites et sans raison

des stationnements gris de Giant Tiger

L’auteur

Poète, musicien et artiste des nouveaux médias, Daniel Dugas a à son actif une longue liste d’expositions solos ou en groupe, de créations vidéo et audio et de performances, au fil d’une carrière dont le début remonte au début des années 80. Installé à Moncton, il s’est fait voir et entendre dans la plupart des provinces canadiennes ainsi qu’à l’étranger.

poésie • 74 pages • 14,95 $ • ISBN 978-2-89423-248-4

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Vient de paraître : Produire et reproduire la francophonie en la nommant

sous la direction de

Nathalie Bélanger, Nicolas Garant, Phyllis Dalley et Tina Desabrais

Sudbury, le 12 mars 2010 — Les Éditions Prise de parole annoncent la parution de Produire et reproduire la francophonie en la nommant, sous la direction de Nathalie Bélanger, Nicolas Garant, Phyllis Dalley et Tina Desabrais.

Dix-neuf chercheurs mènent ici un projet multidisciplinaire ambitieux : tenter de mieux comprendre comment différents processus sociaux, politiques et institutionnels contribuent à produire et reproduire la francophonie en la nommant, c’est-à-dire en la définissant, la codifiant, la normalisant. Ces analyses sont autant d’invitations à découvrir ce qui se joue au sein de la société lorsqu’on entreprend de répondre à des questions qu’on pourrait croire anodines :

« Qui donc est francophone ? Qui ne l’est pas ? Quand le devient-on ? Quand cesse-t-on de l’être ? »

La réflexion suit trois axes. Le premier interroge le rôle des mots, des définitions, des catégories dans les processus d’inclusion et d’exclusion à l’œuvre au sein des institutions et organismes francophones. Un article explore par exemple la notion d’archipel pour représenter la francophonie, métaphore féconde qui met de l’avant l’idée d’une francophonie aux multiples frontières partageant un socle commun, la langue française. Un autre traite de la construction identitaire en Ontario par l’analyse du discours de la politique d’aménagement linguistique. La francophonie devient ici un projet politique.

Le deuxième axe s’intéresse aux liens entre les définitions et énoncés politiques ou institutionnels et la francophonie qu’ils prétendent représenter. La tentative est grande d’expliquer la réalité des institutions francophones à partir de leur statut officiel, ou de les considérer comme un vecteur d’une volonté collective de survie. En réalité, il existe une francophonie plus complexe que celle spontanément associée à l’institution francophone.  C’est ce dont rendent compte les chapitres de cette section, lesquels explorent, par exemple, des aspects du système de l’éducation, notamment l’impact des définitions constitutionnelles des personnes ayant droit de fréquenter l’école française, ou encore le rôle de la section francophone du ministère de l’Éducation de l’Ontario dans la production de la réalité franco-ontarienne.

Le troisième axe examine comment sont reçues et approuvées les définitions et les représentations, donc comment s’articule la réalité entre francophonie définie et francophonie vécue. Cet axe soulève la question de la mise en œuvre des politiques officielles ou institutionnelles, celle de leur emprise sur le réel et le quotidien et celle de l’apport du quotidien sur la création du savoir. Un des chapitres retrace le rôle des intellectuels en situation minoritaire entre 1970 et 1985 et d’autres explorent la contribution des artistes, notamment ceux du milieu théâtral, à la définition du francophone en milieu minoritaire.

Il en ressort que les processus de définition de la francophonie sont éclatés, pluriels et en évolution. Il est donc préférable de les aborder dans une perspective relationnelle, comme des réalités sociales complexes. Ce faisant, cet ouvrage aide à saisir comment de telles définitions contribuent à façonner la réalité francophone au Canada, mais aussi ailleurs dans le monde.

Étude • collection Agora • 366 pages • 33,95 $ • ISBN 978-2-89423-242-2

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Vient de paraître : Habiter la distance sous la direction de Lucie Hotte et Guy Poirier

Sudbury, le 25 janvier 2010 – Prise de parole annonce la parution d’Habiter la distance. Études en marge de La distance habitée, sous la direction de Lucie Hotte et de Guy Poirier.

Depuis deux décennies, François Paré renouvelle le champ des études sur les conditions d’existence et le fonctionnement des littératures minoritaires partout dans le monde. Voici un ouvrage collectif qui exploite à fond la richesse de sa pensée en l’appliquant à de nombreuses œuvres marquantes du Canada français.

Dans Les littératures de l’exiguïté (Prix du gouverneur général, 1992), Paré explore le corpus des « petites littératures » et démontre leur intérêt à titre d’objet d’étude. Puis dans La distance habitée (2003), il donne aux minorités l’imagination et la force de reprendre possession de leur langue et d’habiter leurs distances.

Au cœur d’espaces très différents de ceux des groupes majoritaires, l’écriture des minorités devient une force vive de la culture. Les écrivains « recentrent l’identité, accélèrent les prises de conscience et surtout tissent la mémoire des minorités. »

Nombreux sont les chercheurs qui s’inspirent des travaux de François Paré. Dans Habiter la distance, huit chercheurs analysent des œuvres récentes publiées ou diffusées au Canada français en tenant compte des notions théoriques articulées par Paré : la langue, la mémoire, la migration et les frontières culturelles, linguistiques ou textuelles.

Ces études renouvellent ainsi la lecture d’auteurs comme France Daigle, Pierre Nepveu, Michel Ouellette, Daniel Poliquin, Gabrielle Roy, Michel Tremblay et Gisèle Villeneuve. En postface, François Paré prolonge la réflexion qu’il développe depuis vingt ans.

Lucie Hotte est titulaire de la Chaire de recherche sur les cultures et les littératures francophones du Canada et professeure agrégée au Département de français de l’Université d’Ottawa, où elle enseigne les diverses littératures du Canada français.

Guy Poirier est professeur au Département d’études françaises de l’Université de Waterloo. Il enseigne la littérature de la Renaissance et la littérature francophone contemporaine.

Étude • 191 pages • 23,95 $ • ISBN 978-2-89423-227-9

Renseignements : 705.675.6491

pdpcommercialisation@bellnet.ca

Distribution au Canada : Diffusion Prologue

Distribution en France : DNM -Librairie du Québec à Paris

Sylvie Maria Filion parle de Mary-Jane la tueuse

Éric Robitaille interview Sylvie Maria Filion à l’émission Grands Lacs Café de Radio-Canada (le samedi 9 janvier) au sujet de son roman/récit Mary-Jane la tueuse (Éric l’a définit comme un « récit poétique trash », mais il a aussi été classé comme un « roman inclassable ») et des thèmes abordés, notamment la démence et la sexualité du personnage.

Cliquez ici pour écouter l’entrevue.

Visitez le site de Grands Lacs Café.

Visitez le blogue de Sylvie Maria Filion.

Mary-Jane la tueuse de Sylvie Maria Filion

Portée par une authentique voix d’auteure, cette oeuvre singulière se tient en équilibre impossible entre le fantastique poétique et le réalisme cru. Kaléidoscopique, indécent, déconcertant, elle donne à la démence un air de familiarité.

Mary-Jane évolue dans un univers que la folie altère. En une suite de portraits foudroyants qui semblent tous cerner l’essentiel, on saura plus ou moins clairement des choses à son sujet.

Elle est « extra-terrestre du sexe », voyageuse astrale, abandonnée, dyslexique, hallucinée… Elle habite un immeuble douteux, erre dans les rues, fréquente un petit resto préféré. Elle a grandit dans la misère. Elle aurait connu, semble-t-il, une période de quasi normalité : une carrière d’infirmière, un mari médecin, des enfants.

Mais elle est maintenant tout ce qu’elle est : aguichante et grotesque, solitaire et sociable, sereine et suicidaire. « La tueuse » sera son ultime particularité. Mais son acte fatal n’est pas plus sensé que tous les autres.

récit • 102 pages • 14,95 $ • ISBN 978-2-89423-238-5

sylviemariafilion.blogspot.com