L’Acadie
des origines
Mythes
et figurations d’un parcours littéraire et historique
sous la direction de James De Finney, Hélène
Destrempes et Jean Morency
Grand Sudbury, le 31 août 2011— Les Éditions
Prise de parole annoncent la parution de L’Acadie des origines. Mythes et
figurations d’un parcours littéraire et historique, sous la direction de
James de Finney, Hélène Destrempes et Jean Morency.
Depuis ses débuts, l’Acadie
a fasciné explorateurs, colonisateurs, voyageurs, historiens et écrivains. Ceci
s’avère exact pour celle qui précède le « Grand Dérangement ». Cette
Acadie souvent mythique et mythifiée s’est trouvée figurée sous des formes
diverses dans le discours littéraire et historiographique d’auteurs non
seulement acadiens mais étrangers. De l’ ensemble de visions qu’ils proposent, depuis les textes fondateurs — dont le célèbre poème Évangéline de Henry
Wadsworth Longfellow — jusqu’aux représentations contemporaines — y compris l’ouvrage percutant de Michel Roy, Acadie perdue — se dégagent des
représentations qui tiennent autant de l’imaginaire que de la réalité.
L’étude de ces représentations collectives et de la place qu’elles occupent dans le processus d’émergence des imaginaires collectifs permet à huit spécialistes d’analyser et de répertorier les diverses manifestations de ce mythe à la vie longue. C’est l’objectif de Samuel Arsenault, Monique Boucher, Annette Boudreau, Caroline-Isabelle Caron, Hélène Destrempes, Benoit Doyon-Gosselin, Tania Duclos, François Dumont, James de Finney, Pierre M. Gérin et Jean Morency.
Ils explorent les multiples facettes de l’Acadie en trois sections. La première, L’Acadie de l’autre, regroupe des articles portant sur l’invention de ce territoire à travers les représentations qu’ont documenté les premiers étrangers ou les voyageurs : survol cartographique et toponymique de l’Acadie de 1524 à 1769; et construction discursive de l’Acadie dans les anciens textes français. Dans la section suivante, une société qui vit ses origines, les pratiques
socioculturelles en Acadie sont mises sous la loupe afin d’examiner la façon
dont se manifeste la préoccupation des origines à travers trois phénomènes de
cette société : les associations de famille, les recherches généalogiques et
les débats sur la langue. Enfin, dans la dernière section, Construction et déconstruction du mythe des origines, les auteurs se penchent sur la littérature, l’histoire et les questions idéologiques afin de démontrer que, depuis le début du 20e siècle, les auteurs acadiens sont passés d’une vision collective et monolithique de l’Acadie à des perspectives plus subjectives et plus diversifiées.
James de Finney a enseigné la littérature à l’Université Laurentienne (1967-1969) puis à l’Université de Moncton de 1973 à 2004. Hélène Destrempes et Jean Morency sont tous deux professeurs au département d’études françaises de l’Université de Moncton. Hélène Destrempes s’intéresse à l’approche interculturelle et aux questions d’identité dans la littérature canadienne-française, tandis que Jean Morency est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en analyse littéraire interculturelle.
essais, collection Agora
170 pages
Papier : ISBN 978-2-89423-255-2 prix: 22,95 $
PDF interactif : ISBN 978-2-89423-446-4 prix : 16,95 $
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